Digital learning : mais pour quoi faire ?
Jérôme Bruet
ceo
procertif
Pour mettre d'emblée les choses au clair, chez e-doceo nous sommes convaincus que la formation des collaborateurs est un moteur de l’entreprise… Vous partagez ce postulat ? Nous vous encourageons à poursuivre votre lecture, et à revenir sur cette question : en quoi le digital permet-il de développer des dispositifs de formation plus efficaces ?

Assurer la transformation digitale de l’entreprise est une ambition transverse qui dépasse largement le périmètre de la formation. En la matière les services de formation ont une belle carte à jouer ! En effet, cette évolution change les rôles : l’entreprise devient apprenante, non plus seulement commanditaire d’actions de formation ; elle se dote au passage d’une agilité nouvelle, lui permettant d'adapter rapidement ses process et sa communication sans contrainte de temps ni de lieu. Le digital learning réinvente la place de la formation dans l’entreprise en s’appuyant sur 3 leviers.

La pédagogie d'abord : le digital allié à une logique de granularisation des savoirs permet de concevoir des dispositifs de formation polymorphes. C’est un peu comme si vous passiez de la 2D à la 3D, les parcours d’apprentissage peuvent facilement mélanger des démarches : push, pull, guidées, libres, ou collaboratives au sein d’une même plateforme. L’objectif est d’apporter une expérience nouvelle à l’apprenant, diverse, accessible. Attention toutefois : la pédagogie du digital ne se limite pas à la formation à distance, autrement dit, le digital learning n’est pas le synonyme du e-learning ! Au contraire il vient aussi moderniser le présentiel en l’outillant et en lui apportant de l’interactivité.

Second levier, la réactivité. Le digital change le rapport de la formation au temps, autant par sa capacité à produire rapidement des contenus et des parcours que par ses possibilités de piloter l’intégralité des process de réalisation des actions de formation. En termes de création de ressources, une plateforme de digital learning pourra gérer l’hyper réactivité en produisant des contenus pédagogiques jetables (construits en quelques minutes par le formateur ou dans certains cas par l’apprenant lui-même) comme produire des ressources plus pérennes sur le long terme. Par exemple traduire ou recycler tout ou partie d’un contenu de formation. Répondre dans un délai extrêmement court à des besoins de formation est bien un des enjeux phares des entreprises.

Le dernier point concerne l’intensité. Le digital apporte des variations qu’historiquement la formation ne savait pas porter. Il est possible de donner du rythme en formant régulièrement, on peut répartir ces séquences de formation en une multitude de repères temporels, il est aujourd’hui possible de suivre un module e-learning de 10 minutes, des classes virtuelles d’une heure ou des ½ journées en salle. Enfin, on peut apporter de la continuité dans l’action en immergeant l’apprenant dans une communauté d’apprentissage au sein de laquelle les ressources formelles et les échanges informels comblent en continu ses besoins de formation.

Mettre en place une approche de digital learning dans son entreprise nécessite à la fois de s’équiper d’une solution informatique dédiée mais également un accompagnement ad hoc. Comme tout changement, vous devrez conduire ce projet en tenant compte des hommes et des femmes qui en seront acteurs. Sur le plan de l’informatique, le digital learning demande de mettre en place un système informatique dédié à la formation. Certes il pourra, voire il devra, communiquer avec les logiciels RH tel que la gestion de talents ou encore le SIRH mais son centrage sera celui de la matière pédagogique et de son exploitation. Bâtir une stratégie de digital learning ne peut se faire sans s’équiper d’une solution intégrée LCMS/LMS.

Pour en savoir plus sur le digital learning, téléchargez le livre blanc «Intégrer le digital learning : la mutation technologique des services formation» disponible sur le site d'e-doceo.