Ce que j'aime le plus dans mon métier…
Elodie Primo Amado
ceo
mos - mindonsite
Ce que j’aime le plus dans mon métier, c’est l’échange et le partage de connaissances tant à l’interne qu’à l’externe avec les partenaires et les clients. Nous avançons ensemble…
Un mot de formation ?

Pour une conférence virtuelle sur le thème du mobile learning en co-animation avec un client télécom (avec qui nous fêtons nos 10 ans, cette année), nous présentons comment s’influencent deux mondes que nous avons en commun : la technologie et la pédagogie. Les technologies grand public évoluent très rapidement et s’immiscent dans les dispositifs de formation. A nous les pédagogues de bien les utiliser ! Les smartphones et les tablettes sont de véritables petits ordinateurs, il est naturel de s'en servir pour s'informer et se former partout.

On parle aussi de "mobiquité" (ANR et Xavier Dalloz) par quoi s'opère la fusion des concepts de mobilité et d'ubiquité : capacité d'un "usager en situation de mobilité à se connecter à un réseau sans contrainte de temps, de localisation ou de terminal"… Vous êtes mobile et présent en différents lieux, comme ce commercial qui participe à une classe virtuelle ou "chatte" sur une plateforme Web social alors qu'il est en déplacement. C’est l’ère du ATAWADAC ! AnyTime, AnyWhere, AnyDevice, AnyContent… On se connecte aux contenus de formation n’importe quand, n’importe où, sur n’importe quel appareil.

La tablette entre en force dans les salles de formation : ce client du monde des télécom parle à juste titre de  "salle connectée", qui facilite l’échange et le travail dans les groupes. Des études montrent que les formations dans les pays anglo-saxons et l’Espagne intègrent plus de formation à distance qu’en France. Les apprenants de l’Hexagone sont certes demandeurs mais d'une d’exigence élevée tant côté confort technologique que côté graphique et pédagogique. L’apprenant s'est placé au cœur d'un dispositif de formation sommé de s’adapter aux profils d’apprentissage individuels… "Push ou pull ?" Les deux : les médias sont poussés vers l’individu ou proposés en libre-service.

Brièveté des modules et défi pédagogique de donner une cohérence d’ensemble. Les éléments sont séparés mais il y a un assemblage logique et pédagogique, facilité par les technologies et l’accompagnement des apprenants tout au long de la formation. C’est cela, la formation continue ! On n'oubliera pas ce paradoxe : à l’heure des connexions wifi et 4G, la demande porte aussi sur le mode déconnecté avec synchronisation de la progression et des résultats !

Quant aux compétences et à la performance…

On considère depuis longtemps la formation comme un puissant levier de développement des compétences, donc d’amélioration de la performance opérationnelle.

Dans le contexte actuel, c'est la gestion du capital humain qui fait la différence entre les entreprises, et la nécessité où elles sont de mettre à disposition des salariés toutes les ressources dont ils ont besoin dans leur quotidien professionnel. Dans le management des compétences, les RH visent la flexibilité fonctionnelle donc l’efficacité.

Traditionnellement, le Learning Management System (LMS) permet d'assurer le lien entre compétences, formation et évaluations. Au service de l’efficacité au travail, il donne libre accès aux ressources qu’elles soient humaines ou formatives. Il supporte aussi, de plus en plus, les pratiques du management collaboratif en contribuant au partage des informations, des compétences et des idées des collaborateurs enregistrés sur le réseau social de l'entreprise, et dont la sollicitation valorise le travail.

La performance de l’entreprise, bien sûr : question essentielle, reposant sur les compétences : quelles sont les 4 ou 5 compétences critiques dans chaque département ou processus-métier ? La réponse est forcément stratégique car une entreprise ne commercialise in fine que les fruits des talents qu’elle a su attirer, fidéliser et développer.