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Dans Personnaliser les parcours pour faire des compétences un levier de compétitivité : l’IA au service de l’engagement, Nazim Chibane, Klara pose le décor : l’heure n’est plus aux parcours standardisés mais à une ingénierie de précision où l’IA identifie les écarts, active les apprentissages utiles et relie formation et performance observable. La personnalisation n’est plus un confort, mais un impératif opérationnel. Analyse : si les entreprises continuent d’empiler les contenus sans transformer les compétences en résultats, elles resteront en dehors du jeu.
Avec Intelligence artificielle : les LMS Open Source aussi, Benoît Marchais, Enovation nous emmène dans les coulisses d’un écosystème Open Source qui avance vite — parfois plus vite qu’on ne le pense. Génération de contenus, adaptation dynamique, chatbots pédagogiques, analyse prédictive, intégration dans les environnements de travail : l’Open Source devient un véritable laboratoire d’IA appliquée. Analyse : dans la bataille entre vitesse d’innovation et souveraineté numérique, les organisations auront intérêt à regarder de près ce qui se joue côté Moodle.
Dans L’IA de confrontation : nouvelle école de la pensée ?, Jean-Roch Houllier, Safran renverse la perspective : l’enjeu n’est pas seulement de produire plus ou plus vite, mais de préserver ce qui compte le plus dans l’apprentissage — la pensée. Il oppose une « IA de substitution », qui externalise les savoirs, à une « IA de confrontation », conçue pour stimuler le raisonnement, la réfutation, la compréhension profonde. Analyse : si la formation ne se saisit pas de cette IA qui fait penser plutôt que de celle qui pense à notre place, elle risque de perdre son âme.
Trophées du Digital Learning 2026 : l’IA s’impose, les usages décident donne la voix à Florence de Courtenay, Infopromotions , dont le regard sur les candidatures 2026 est sans ambiguïté : l’IA n’est plus un marqueur d’innovation, mais un langage commun. Les projets qui comptent sont ceux où l’IA améliore réellement la pertinence, l’expérience et l’impact. L’apparition d’une catégorie dédiée à l’ingénierie frugale en dit long sur la maturité du secteur. Analyse : ce que montrent les Trophées, c’est que l’IA n’est plus une question d’outil, mais de sens, de cohérence et d’utilité.
Enfin, Aligner la formation sur la stratégie de l’entreprise ? Loin d’être suffisant de Guillaume Gérard, CrossKnowledge sonne comme un rappel à l’ordre : l’alignement stratégique n’a jamais créé l’impact. L’article plaide pour une fonction L&D diagnosticienne des capacités critiques, responsable de résultats opérationnels, et capable d’utiliser l’IA pour activer les comportements plutôt que pour produire davantage de contenus. Analyse : si L&D ne revendique pas son rôle stratégique maintenant, l’IA fera disparaître les dernières illusions de contribution.
Vous en souhaitant bonne lecture !
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