Jean-Christophe Walter renforce la Fabrique de l’offre de CSP
csp | 13 JUIN 2018 | agrandir le visuel

En rejoignant CSP the Art of Training comme responsable de domaine Coopération, Leadership & Management, Jean-Christophe Walter renforce l’énergie créative de la Fabrique de l’Offre.

 

La quarantaine à peine dépassée, Jean-Christophe a déjà plusieurs vies à son actif : un tour du monde sac à dos, la création d’un cabinet de recrutement et ses dernières années passées chez Krauthammer. En quelques questions, il évoque son parcours, ses envies et surtout ce qui lui plaît infiniment dans son métier.

 

Vous venez d’arriver chez CSP comme responsable de domaine Coopération, Leadership & Management. Qu’est-ce qui vous a plu dans le management de CSP pour avoir accepté ce poste ?

Déjà, c’est l’offre elle-même et la manière dont elle était rédigée qui m’a beaucoup plu ! Elle était titrée Ceci n’est pas une offre d’emploi, c’est une demande de contribution. Et tout le reste avait la même tonalité, emprunte de sérieux tout en étant décalée. Ensuite, c’est une histoire de rencontres et de feeling. Les personnes que j’ai rencontrées m’ont paru saines, alignées avec elles-mêmes d’abord, ce qui est fondamental pour moi, et avec la culture CSP ensuite. J’ai senti que ce qui compte et qui est valorisé n’est pas l’habit mais bien le moine qu’il y a derrière… Je me suis senti bien dès les premiers échanges.

 

Quelle est votre mission chez CSP ?

Je fais partie de l’équipe La Fabrique de l’Offre. Elle a pour vocation de monter des modules, des parcours sur mesure, des modalités innovantes. Dans ce cadre, j’ai trois missions principales. D’abord, comme un artisan, il s’agit de créer et personnaliser des parcours de formation pour nos clients. Ces parcours sont affinés par une phase pilote que je peux animer avant de coordonner le dispositif de déploiement. Ensuite, comme chaque membre de l’équipe et en lien avec nos partenaires, je dois être l’un des moteurs d’un des axes stratégiques de l’entreprise : imprimer la signature pédagogique de CSP. Enfin, l’ère du manager chef d’orchestre qui dirige et contrôle est dépassée. Celui du manager jardinier qui crée les conditions de pousse optimale dans son jardin et dans celui dont il s’occupe est loin d’être à maturité. Ma mission consiste ici à développer des ponts entre ce qui n’est plus et ce qui n’existe pas encore complètement… Passionnant ! 

 

Dans un long mail écrit aux salariés lors de votre arrivée, vous évoquez pêle-mêle le curling, René Char, votre profil MBTI, le PSG… qu’est-ce qui vous a amené à la formation ?

Comme Santiago dans L’Alchimiste, ça a été un long voyage de voir que le trésor était sous l’arbre à côté de moi. J’ai d’abord un passé de consultant en recrutement dans différents cabinets. Ce qui me plaisait c’était l’accompagnement des candidats. Je me faisais un point d’honneur à leur dire si oui ou non je les présentais à mes clients. Dans les deux cas, nous faisions un débriefing. Sans le savoir, je faisais déjà de l’accompagnement. Je me suis alors naturellement orienté vers la formation et le coaching. Je suis d’abord entré dans un cabinet international de formation, Krauthammer, puis aujourd’hui, chez CSP. Ce qui me séduit par-dessus tout, c’est le fait de travailler avec l’humain… Voir se révéler les prises de conscience est quelque chose de beau.

 

En 2007, vous avez co-créé un cabinet de consulting en recrutement… Qu’en avez-vous appris ?

Le cabinet tel que nous l’avions créé n’existe plus. Il a été racheté par un fond de pension et a changé de dimension. Ce que j’ai appris, c’est que la bonne réussite de sa propre boîte est de savoir travailler avec des gens complémentaires et avoir une bonne communication. Qu’il est difficile de porter une vision et de la faire partager à son équipe, à ses associés. Que mélanger amitié et business n’est pas facile. Et, enfin, même si cette expérience a été un succès, que je n’ai pas l’âme d’un entrepreneur ! A propos du PSG dont vous êtes fan, pensez-vous que Neymar est surestimé ? Sur ses qualités intrinsèques de footballeur, non. Je pense qu’il fait partie des meilleurs. Je suis en revanche très gêné quand on met davantage en avant un joueur que son club. Pour moi, lorsque Neymar a été blessé et qu’il n’a pas participé au 8e de finale contre le Real Madrid en Ligue des Champions en février dernier, c’était une bonne nouvelle. C’était le moment de montrer que le club et l’équipe étaient plus fortes qu’un simple joueur, même s’il s’agissait de Neymar. C’est raté pour cette fois… Mais j’espère que tous pourront en tirer la leçon. Pour moi, le PSG des années 93-97, dates auxquelles je suis devenu fan est, dans l’état d’esprit, meilleur que celui d’aujourd’hui. Et je crois que l’avenir réserve de belles choses, pourvu qu’on soit patient !

 

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