Une conséquence entre l'écart entre le faible nombre de formations diplômantes et des besoins que les entreprises et prestataires doivent combler vaille que vaille ?
Menée par Cammy Bean pour le marché américain, l'étude est sans appel : plus de 63% des 506 concepteurs pédagogiques (Instructional Designers) ayant répondu à l'enquête exercent le métier sans avoir le diplôme correspondant…
Autre enseignement : près de 84% n'ont pas eu à souffrir de ce constat dans leur travail. Autrement dit : 1/ les entreprises ne peuvent se permettre une sélection sur diplôme à l'entrée, compte tenu du faible nombre de diplômés 2/ la mobilité interne, de formateur à concepteur pédagogique, n'est pas conditionnée par l'obtention d'un diplôme - ce qui n'est guère surprenant.
Des statistiques qui concernent essentiellement les E.-U., compte tenu de l'échantillon proposé (avec toutefois des incursions en Inde, au Canada et au R.-U., 1 français seulement ayant répondu…) et les entreprises : près de 60% de l'échantillon.
50% environ des répondants exercent le métier de concepteur pédagogique depuis moins de 5 ans, dont la moitié depuis 2 ans au plus… Les besoins semblent s'être accélérés récemment.
Reflet de l'offre et de la demande : environ 43% des répondants n'ont pas l'intention de passer un diplôme, quand 35% l'envisagent sans toutefois s'être décidés.
Une confirmation 1/ Qu'il y a des postes de concepteurs pédagogiques à occuper dans les entreprises et les établissements d'enseignement supérieur (21,75% des répondants) 2/ Que les employeurs ne sont pas (encore) regardant sur les diplômes… Ce qui pourrait changer, au moins sous l'angle certification à défaut de diplôme, au fur et à mesure que le e-learning apparaîtra plus stratégique pour l'entreprise… |