1 jour pour tout savoir sur les plateformes LMS
Féfaur donnera son séminaire annuel sur les plateformes LMS, le 23 juin à Paris. Présence de grands acteurs - entreprises et éditeurs - venus témoigner des meilleures pratiques dans le choix et l’exploitation de ces plateformes à présent au cœur des stratégies de formation. Rencontre avec Aude Dellacherie, son organisatrice.

A qui s’adresse le Séminaire LMS Féfaur ?

Aude Dellacherie : Principalement aux décideurs formation-RH, et aux dirigeants des organismes de formation qui ne peuvent décidément plus faire l’impasse sur le Digital Learning. Le succès de ces plateformes ne se dément pas, au contraire, le marché mondial actuellement autour de 2,5 à 3 milliards de dollars continue de connaître une croissance à deux chiffres ; autre signe de bonne santé : les entreprises restent fidèles à leur fournisseur, puisqu’elles sont 31% seulement à projeter un changement de plateforme. Mais il est vrai qu’un tel changement est forcément une lourde opération !

Une loyauté qui a un impact sur le programme du séminaire ?

Aude Dellacherie : Oui : si nous traitons de toutes les questions posées par l'acquisition ou le remplacement d’une plateforme LMS, nous consacrons aussi le temps nécessaire à l’exploitation d’une telle plateforme, car il ne suffit pas d’avoir bien mené son opération d’acquisition pour être assuré de la réussite globale de cet investissement. C’est ce que nous avons demandé aux intervenants entreprises, des praticiens expérimentés, de mettre en évidence. Choix, exploitation, et surtout service de la stratégie de formation, car le séminaire insistera de nouveau sur cette évidence qui n’est pas si partagée qu’on pourrait le croire : la plateforme sert la stratégie, pas le contraire !

Donc vous ferez le lien entre stratégie de formation et "stratégie LMS" ?

Aude Dellacherie : Impossible de passer outre ! Sauf à laisser croire qu’il suffit d’acquérir une plateforme pour aplanir toutes les difficultés. C’est en élaborant l’expression des besoins qui servira à l’appel d’offres éventuel, qu’on en prend conscience : comment rédiger par exemple le chapitre évaluation du cahier des charges LMS si l’on n’est pas fixé sur la politique d’évaluation de la formation dans l’entreprise ? De ce point de vue le séminaire LMS est parfaitement articulé avec  notre séminaire annuel sur les stratégies Digital Learning qui se tient chaque automne. A ce propos, qu’on parle de stratégie LMS ou plus généralement de stratégie de formation, il s’agit de faire concret, utile, sans oublier, pour reprendre le mot fameux de Bonaparte, que la stratégie est un art d’exécution !

Utile, le mot clé ?

Aude Dellacherie : Je le pense, en effet. Les conférences ne manquent pas, qui traitent de sujets souvent intéressants, mais qui répondent mal aux exigences du moment : ce que nous visons dans le séminaire LMS, c’est le transfert de savoirs stratégiques et pratiques qui permettront aux  responsables formation de gouverner au mieux leur SI Formation… car force est de constater que les plateformes LMS sont en train de s’annexer la plupart des domaines fonctionnels de la formation, y compris celui de la gestion administrative et budgétaire.

Cette édition 2015 fera aussi le point sur les avancées intervenues depuis un an, sur le marché comme dans les entreprises clientes, notamment avec la montée en puissance des apprentissages informels et mobiles. L’expertise réunie à la tribune et parmi les participants est un gage qu’on ne perdra pas son temps… D’autant plus que le séminaire dure une journée, le temps nécessaire et suffisant pour traiter des problématiques et solutions du domaine LMS.

Pour plus d'informations sur le Séminaire LMS du 23 juin 2015