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La nouvelle édition des Journées du E-learning tournera autour de la massification des nouveaux apprentissages ; il sera question des MOOC, à Lyon, les 26 et 27 juin, et plus généralement des perspectives offertes par le Digital aux offreurs et demandeurs de formation (entreprises et particuliers)…
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Oecuménisme de rigueur : entreprises et universitaires bienvenus pour confronter leurs expérience, car Yann Bergheaud, Commissaire général des « JEL » nous le rappelait : « Les Journées du E-Learning sont une rencontre des spécialistes de l’enseignement avec le numérique dans laquelle nous avons toujours voulu bannir une approche trop théorique qui confinerait cette manifestation à un public de spécialistes parlant à des spécialistes. » Un moment largement ouvert, aux acteurs de la formation numérique - de l'expert et du formateur au chercheur ou au responsable formation-RH, et plus largement à tous ceux qui seront demain impliqués dans le numérique… Ce qui fait du monde en effet, d’autant que le colloque est annoncé ouvert à tout le monde !
Les MOOC sont un bon prétexte pour traiter de la massification des usages numériques dans la formation. Il seront observés sous toutes les coutures : qui suit ces cours massifs, ouverts, en ligne (principalement des salariés) ? combien de « consommateurs de MOOC » vont jusqu’au bout ? pourquoi s’arrête-t-on en chemin ? Ces questions, déjà posées l’an passé, se poseront de nouveau, sous un angle plus large : la massification des usages numériques dans la formation signifiant tout simplement que l’essentiel des apprentissages devraient se faire grâce au numérique.
Pour des raisons de coûts, bien sûr, car la formation traditionnelle ne peut repousser les murs de ses amphis ou de ses salles à l’infini ; pour des raisons d’efficacité et de qualité pédagogique aussi. La 9ème édition des JEL montreront en particulier l’apport du numérique dans la démarche itérative (conceptualisée par le statisticien américain William Deming), valable pour l’apprenant… comme pour le concepteur pédagogique : plus les itérations sont nombreuses (dans une certaine mesure), plus grandes sont les chances que le parcours de formation soit conçu au plus près des attentes individuelles des apprenants, plus grand l’engagement de ceux-ci dans leurs apprentissage.
Conférence d’ouverture par Bernard Stiegler ; forcément intéressante. Beaucoup de place faite aux universitaires français ou étrangers (Québec, Hollande), qui ont largement entamé l’adaptation du modèle pédagogique / économique universitaire à la nouvelle économie numérique. A noter : une intervention de Françoise Thys-Clément, de l'Université Libre de Bruxelles, au titre-programme : « Le E-Learning, offre ou besoin ? » Une question dont le traitement suppose un réel sens dialectique, si l’on veut éviter de discourir sur la poule et l’oeuf. Olivier Iteanu, avocat, fera le point sur les aspects juridiques du e-learning : propriété intellectuelle des modules et ressources créées ; quelle révision du droit de la formation ? quelle mise en conformité avec la loi Informatique et Libertés…
Les fées de l’enseignement supérieur se sont penchées sur les JEL, notamment les Universités de Lyon et de St Etienne, et de grandes écoles lyonnaises : INSA, l’ENS, Ecole Centrale et VétagroSup.
Pour en savoir plus : Journées du E-learning lyonnaises
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