Innovations au programme de formation de l’ISTF
Deux innovations : le Cursus formateur occasionnel et l’atelier « Innover en formation présentielle », qui partent du principe que la formation présentielle n'a pas encore tout dit…
Le Cursus formateur occasionnel débutera le 26 mai pour 15 jours, jusqu’au 13 juin. Il est annoncé comme un parcours de formation mixte intégrant 2 jours de présentiel seulement et le reste à distance. Objectif : « devenir autonome dans la mise en place et l’animation d’une action de formation présentielle ». Un cursus qui part du constat que la plupart des formateurs en entreprise sont en effet occasionnels : c’est l’occasion qui fait le formateur ! Les occasions de transmettre des savoirs étant en entreprise multiples, autant faire de son mieux. C’est ce que propose le menu, dans lequel on reconnaît les mets habituels… En entrée : « Préparer son action de formation » - appropriation des objectifs opérationnels, définition des objectifs pédagogiques, appréhender les caractéristiques de son public, scénariser son action de formation… jusqu’à créer sa valise pédagogique. Bien vu, en particulier le lien entre objectifs opérationnels et pédagogiques. Le plat de résistance est tout aussi roboratif : « Animer une action de formation » passant par la gestion des publics, la dynamisation de la formation et du groupe… Beaucoup de place laissée à l’évaluation, y compris dans la définition des critères, ce qui surprend un peu : c’est une tâche de conception qu’on aurait mieux vue dans la phase de préparation au moment de l’élaboration des objectifs. Vient ensuite le dessert : « Accompagner les apprentissages », notamment mettre en place les outils de suivi – même remarque que précédemment, cette mission devrait être au moins partiellement conçue en amont. Entrée, plat, dessert : un menu de bonne brasserie… Point trop lourd pour éviter de caler avant la fin, ce qui serait dommage, alors que la formation tente, certes encore timidement, d’étendre sa sphère au transfert des savoirs acquis en situation de travail.

On aura noté au passage que le cursus intègre 5 heures de formation à distance : une bonne manière de préparer les formateurs occasionnels à la disparition programmée des formations 100% présentielles. L’heure est au mixte. Et si l’on veut s’en assurer, et muscler ces compétences en blended, il est encore temps, mais il faut faire vite, de s’inscrire au cursus ISTF « Chef de projet blended learning » désormais classique : du 7 avril au 4 juillet. Nettement plus onéreux (5.750 € HT) que le premier (1.100 € HT), mais aussi plus long (105 heures contre 17). Balayage en bonne et due forme de tout ce qui permet à un Chef de projet blended learning de jouer pleinement son rôle : mise en place d’un dispositif blended, de la conception au déploiement et l’analyse, prise en charge de la conception pédagogique et de la médiatisation de modules d’évaluation, de ressources de Rapid Learning, de modules e-learning, de plans de cours présentiels, de ressources de tutorat… Ce qui ne veut pas nécessairement dire produire soi-même. Au programme aussi : découverte des outils auteur, de gestion de projet (LCMS) et de diffusion (LMS), travaux pratiques forcément sur la suite e-doceo dont l’ISTF est une filiale. Et les éléments de pilotage : ROI du projet, stratégie commerciale, risques juridiques et informatiques, communication interne…

Retour rapide sur le présentiel, dans lequel il serait encore possible d’innover. Ce qui aura été vu dans l’atelier qui s’est tenu le 11 mars. Le présentiel bousculé par la formation mixte, cherchant comment « réenchanter » la salle de formation, à l’instar du commerce de détail ou de la grande distribution qui veulent recréer du trafic dans des magasins concurrencés par le e-commerce. Un thème intéressant… sur lequel on aura l’occasion de revenir !


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