Près de 500 inscrits : Vodeclic et les MOOC font de l’audience
Le webinaire Féfaur-Vodeclic « Osez votre MOOC d’entreprise » a attiré une large audience… Un signe (de plus) de l’intérêt que les entreprises commencent à marquer pour une approche qui pourrait révolutionner les pratiques de formation professionnelle…
D’abord les tenants : depuis des années la formation est dans une tempête dont on ne voit pas la fin. On lui demande de créer de la valeur, d’aider les métiers et les salariés à résoudre des problèmes ; supporter un contrat social devenu caduque ne suffit plus. Les responsables de formation doivent déployer des offres plus attractives, qui seront comparées à celles disponibles sur le Web, les déployer plus rapidement. C’est sur ce terreau des nouvelles attentes que les MOOC vont prospérer, après être entrés en force dans le monde de l’éducation. Les responsables de formation ont une conscience aigüe des changements en cours : 80% considèrent que l’alignement des compétences est le principal enjeu de la formation,  et 95% que développer les personnes et les métiers est compatible voire tout-à-fait compatibles (études Féfaur, automne 2012 et 2013). Les MOOC apporte un vent de fraîcheur, là où e-learning et blended traditionnels, trop linéaires, laissant peu de liberté aux apprenants, ont commencé de lasser.

Massifs, les MOOC le sont à double titre : 6 millions de participants sont inscrits sur la plateforme Coursera… Ils sont 1,2 millions sur celle de Vodeclic qui partage nombre d’autres caractéristiques des MOOC, notamment un ample catalogue de vidéos de formation de plus de 16.000 références. Ouverts aussi : on s’inscrit librement à ces MOOC émanant des plus grandes institutions (Harvard ou HEC, MIT ou Polytechnique), le plus souvent avec la seule intention de suivre certaines parties… Le taux de complétion est faible (5 à 10%)… La belle affaire ! Tout le monde n’a pas envie de décrocher un certificat final, et les badges qui viennent récompenser les évaluations formatives suffisent au bonheur des moins ambitieux ! Car ils permettent un début de reconnaissance sociale. Au reste, compte tenu des audiences atteintes (20.000 participants en moyenne, 200.000 pour les MOOC les plus courus), 5 à 10% représentent beaucoup de certifiés !

Autre dimension soulevée par Xavier Sillon (Vodeclic) et Michel Diaz (Féfaur) : la dimension sociale des MOOC : « C’est leur principal apport : la forme que les MOOC donnent aux apprentissages sociaux, jusque-là mal servis : un MOOC, c’est très largement un réseau social orienté apprentissage ! » Une performance due à des facteurs très concrets : mobilisation des énergies dans un champ restreint (les compétences à acquérir) et une durée limitée, possibilité de s’engager à différents niveaux, animation par les enseignants… Sans compter que la technologie sait se faire oublier : « tout-en-un » contenus et services, et la possibilité d’utiliser les outils standards comme Skype ou Google Hangout pour communiquer… Bref : « Les MOOC offrent un modèle efficient aux entreprises qui veulent développer une stratégie numérique d’apprentissage collaboratif ».

Vodeclic se présente là aussi comme un MOOC, ou plutôt un "xMOOC" permettant de valider les connaissances acquises en délivrant un certificat de réussite (Wikipédia), alors qu'un "cMOOC" présenteraient des objectifs d’apprentissage plus ouverts et offriraient des contenus largement créés par les apprenants eux-mêmes (un écho du débat « push Vs. Pull » en cours dans les entreprises). MOOC par son ouverture, grâce à un principe de tarification qui le rend accessible à l’ensemble des salariés d’une entreprise, Vodeclic milite pour le plus large développement des compétences bureautiques et Web grâce à son « Switch horaire » : le salarié peut poursuivre sa formation sur des logiciels de loisir pendant le week-end. Inclus dans l’abonnement payé par l’entreprise : un contribution de celle-ci à la formation tout au long de la vie de ses salariés !

Pour recevoir gratuitement le Livre Blanc Féfaur : "Osez votre MOOC d'entreprise"

JLB