Voeux e-learning 2014…
Retour après deux semaines de quasi repos (sauf pour les estomacs)…
Que pouvons-nous souhaiter à la formation et au e-learning à l’aube de la nouvelle année ? De trouver un équilibre jusque-là incertain… Humanisme et contraintes économiques ne sont pas ennemis : la passion que les formateurs mettent à transmettre leurs savoirs, dans le cadre de stages souvent fort bien conçus et encore mieux animés, est compatible avec le développement d’un « distanciel » permettant d’optimiser les budgets de formation et d’en renforcer l’efficacité.

On se trompe souvent sur cette question d’optimisation… Il ne s’agit pas tant de réduire l’enveloppe globale que de faire plus à « iso-budget ». Faire plus : former un plus grand nombre de salariés, 42% des salariés français seulement participent à un stage dans l’année. Aussi former plus souvent : engager tout le budget annuel nécessaire à la formation d’un salarié dans un seul stage-événement de 2 ou 3 jours, ce n’est pas raisonnable ! C’est toutes les semaines, pour ne pas dire tous les jours, que le salarié doit être soutenu par des actions de formation de courte durée et de formats variés. Aucune chance, certes, que 2014 soit l’année de disparition de l'« heure de formation » comme unité universelle au profit de la notion polymorphe, plus souple, mieux adaptée, « d’action de formation »… Mais on peut espérer avancer dans ce sens.

Le présentiel n’a pas dit son dernier mot. Au contraire, tout le montre : le stage reste un point de passage obligé, désiré par les salariés, pour un large spectre de besoins. Encore faut-il s’entendre : si le meilleur du présentiel a de beaux jours devant lui, la pédagogie Powerpoint a quant à elle entamé son déclin, concurrencée par le Rapid Learning, sa transposition dans le distanciel !

Beaux jours pour les formateurs de vocation et d’engagement : il n’y a pas si loin du design présentiel à celui du blended learning, les ingénieries restent proches, les compétences nécessaires fondées sur un même socle. Leur acquisition : question de motivation et d’état d’esprit avant tout.

Au fond, c’est notre voeu pour le secteur de la formation continue : une nouvelle année placée sous le signe de l’architecture blended learning… Il est grand temps de livrer les dispositifs blended modernes, puissants, cohérents que salariés et métiers appellent de leurs voeux.

Bonne année 2014 !

Pour la rédaction,
Michel Diaz