Construire votre stratégie e-learning… C’était le 19 novembre
Un séminaire d’une journée signé Féfaur pour délivrer les clés de réussite du e-learning dans les entreprises et organismes de formation, avec des interventions complémentaires de leaders de l’offre… Une journée fort bien remplie
Le contenu était au rendez-vous, souvent dense, sans doute, mais c’est une tendance forte de la formation : des savoirs dont le volume n’a pas diminué sont échangés dans des formats plus courts. Une formule originale : 8 domaines de la stratégie e-learning - analyse Swot, modélisation blended learning, production des contenus, dispositif d’évaluation, choix et déploiement du LMS, conduite du changement, marketing de la formation, organisation du département formation - introduits par Féfaur, avec pour chacun des domaines, la liste des livrables ainsi que des éléments de planification et de budget.

Il revenait ensuite à des offreurs triés sur le volet de présenter leur point de vue sur ces différents domaines - ce qu’ils ont fait de bonne grâce en évitant la faute d’une promotion trop voyante de leurs offres. Olivier Fehrat (Demos e-learning Solutions) a montré comment un leader européen de la formation présentielle s’organise pour développer des offres capables de répondre à la demande mouvante des salariés et des métiers… On aura appris au passage ce qui explique la précocité et les résultats exceptionnels de Mozart… et de Tiger Woods. Table ronde ensuite entre Jérôme Bruet (e-doceo) et Philippe Delanghe (UnI Learning) sur les mérites comparés de la production interne ou sous-traitée des contenus sur mesure : match nul - les deux intervenants sont convenus que l’entreprise devait opter pour un modèle mixte, Michel Diaz (Féfaur) ayant préalablement rappelé les critères permettant de choisir, pour un projet donné, entre les deux modèles.

Dispositif d’évaluation et plateforme LMS, par Nicolas Meary (Formetris) et Matthieu Durif (Cornerstone OnDemand) : deux moments importants, liés, car les choix faits en matière d’évaluation conditionnent largement le choix et le paramétrage de la plateforme ; mais la question de l’évaluation n’est pas réduite à la seule sélection d’une technologie pour produire et diffuser des questionnaires… Pourquoi évaluer, quoi évaluer, quels projets de formation éligibles à l’évaluation ? Par ailleurs, on aura compris que l’évaluation est une modalité de formation à part entière, et même qu’elle est d’une efficacité redoutable !

Les trois derniers thèmes - conduite du changement, traité par Christophe Ferrandou (Gofluent), marketing de la formation par Mathieu Heidsieck (Xperteam) et organisation du département formation en forme de synthèse par Féfaur - ont permis d’apporter quelques éclairages sur l’avenir d’une fonction qui prend conscience des ruptures en cause. Se synchroniser avec le rythme des affaires, lancer des offres d’une qualité et d’une disponibilité comparable à celles que le Web offre aux internautes, réduire le coût unitaire des actions de formation… Autant de défis qui passent par l’appropriation du digital et une mobilisation de tous les acteurs de la formation.

Une journée dense, riche d’enseignement, où l’on aurait fait provision de bonnes pratiques. Et la possibilité, pour les demandes restées en liste d’attente, d’un rattrapage le 4 février, une deuxième session du séminaire venant d’être annoncée.

JBL