Les 3 et 4 décembre, Paris 8ème : études de cas clients et key notes d'experts pour un panorama des pratiques et problématiques du e-learning en entreprise… |
La formule est bien rodée : chaque étude de cas est défendue par le responsable du projet e-learning présenté - 45' pour faire le tour du sujet, dont 15 réservées aux échanges avec une salle principalement constituée de responsables formation d'entreprise ou d'organisme.
Les intervenants proviennent eux-mêmes principalement de grandes entreprises : Clarins, Dassault Systems, EADS, Generali, Safran, Saint-Gobain, ou d'organisation comme La Croix Rouge, le e-learning touchant tous les secteurs d'activité. Les principaux sujets du moment seront balayés : blended learning, plateformes LMS, conduite du changement. La demi-journée plus spécifiquement consacrée aux nouveaux apprentissages permettra notamment d'évoquer les opportunités du Web social appliqué à la formation. A quoi viendront s'ajouter plusieurs Key Notes sur le financement du e-learning par les OPCA (Uniformation) ou ses aspects juridiques, en particulier la propriété intellectuelle (Cabinet Alain Bensoussan), la place des normes (Knowledge Decision) et les deux interventions de Féfaur en ouverture des 2 journées (bilan et perspectives du e-learning dans l'entreprise, choix et déploiement d'un LMS).
Ce qui se passe pendant les pauses est important, aussi : networking de rigueur, les responsables qui démarreraient en e-learning profitant des Rencontres pour nouer contact avec des entreprises plus avancées. Utile : l'information, réelle, pratique, sur la façon dont "ça marche" complète valablement ici celle qui émane d'abondance des fournisseurs. La 13ème édition l'annonce clairement : il s'agit de tirer le bilan de ce qui marche bien et moins bien !
Nouveauté pour cette 13ème édition : une intervention de l'AFIP (association des formateurs de l'industrie pharmaceutique) sur le long et sinueux parcours d'une durée de 10 ans, du présentiel aux apprentissages informels et sociaux… Dans un secteur à plus d'un titre illustratif, au moins de la pression croissante des programmes de mise en conformité.
Une édition placée, comme l'indique Michel Diaz, son conseil éditorial, sous un triple signe : "accélération, consumérisation, numérisation de la formation : ce sont des tendances lourdes : les dispositifs doivent servir toujours plus rapidement des métiers et des apprenants qui se comportent comme des consommateurs de formation - ce que permet aujourd'hui le Digital Learning". Et même si le e-learning donne parfois l'apparence de s'être assagi à mesure qu'il faisait son chemin dans les entreprises, les Rencontres traiteront sans doute aussi des interrogations sur les bouleversements qu'on sent venir.
FD
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