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L’expression a trouvé sa place dans le paysage de la FPC hexagonale… Formation mixte, mix formation, formation hybride : aucune ne semble en mesure de la remplacer ni de disparaître… Autant faire avec, et se concentrer sur l’état des lieux, avec le prochain dossier de notre rédaction prévu le 22 mars… |
On parlera beaucoup du blended learning dans cette deuxième quinzaine de mars, avec deux points culminants : le dossier «blended learning» d’e-learning Letter et la conférence qui lui sera dédiée lors du salon e-learning Expo du 26 au 28 mars, à Paris. L’occasion à chaque fois d’entendre le point de vue de l’offre : «pure players» venus au blended learning sans être passés par la case «formation présentielle» ; à l’inverse, organismes de formation qui ont su enrichir leurs activités par les multiples formes que prend aujourd’hui le blended learning.
Car on a bel et bien dépassé l’horizon du simple agencement linéaire de modules e-learning et de «regroupement présentiel» - une façon étrange, souvent usitée, de désigner le stage traditionnel plus ou moins bien articulé avec la formation à distance, laissant à penser que les apprenants seraient sinon «dispersés». Une vision déjà obsolète, alors que les nouvelles technologies de la formation permettent justement d’établir un lien virtuel entre les apprenants, parfois (souvent ?) plus fort que le simple «échange mammifère» selon une expression que les organismes de formation s’échangeaient encore voici une dizaine d’années.
Les outils du lien sont connus, ils commencent à être maîtrisés par les entreprises : outils de publication, comme les blogs ou wikis, utilisés en appui des projets de formation, permettant aux apprenants qui le souhaitent (et le peuvent) d’enrichir les contenus de formation, aux autres de commenter ; outils aussi pour noter les contributions, les plus utiles ou les superflues, conditionnant leur taux de clic / ouverture… Une expérience apprenant qui rejoint celle de consommateurs habitués à se faire une idée sur un produit ou un service à partir des forums d'échanges.
Autre outil du lien : le réseau social, qui fraye son chemin en contournant progressivement les obstacles posés par des hiérarchies qu’on a connues plus avisées… Le formidable potentiel du réseau social s’exprime d’ores et déjà, sinon dans l’entreprise au moins dans LinkedIn ou Viadeo, des réseaux pullulant d’expertises et d’échanges dont les modèles économiques restent à inventer…
Ces outils du lien sont partie intégrante des prochains dispositifs blended learning. Comme le sont toutes les approches visant à développer la performance opérationnelle et le mieux-être directement au poste de travail, à travers les apprentissages expérientiels.
Celles des entreprises qui ont commencé d’avancer vers ce que nous appelons «blended learning étendu» s’en félicitent. Efficience pédagogique, économique, optimisation des coûts sont au rendez-vous. Pas seulement : ces nouvelles approches, variées, souvent ludiques, sont hautement désirables pour des salariés aux compétences «Web social» avérées.
Y aller ou pas ? La question semble déjà tranchée, remplacée par celle qui doit guider les nouvelles stratégies de formation : comment et quand y aller. Début de réponse dans le prochain dossier d’e-learning Letter.
Michel Diaz
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