Voir Arles et mourir ? Certes non. Plutôt : jouer et voir Arles. Intéressant ce jeu, structuré comme le sont encore les formations présentielles : avant, pendant, après. Et encore : Arles «tout niveau» et Arles Eclairés, bref : initiation et perfectionnement.
Tout passe par un site, le bien-nommé : rallyvisit, qui propose un jeu pour Arles, et bientôt pour Marseille… Il y a de l’industrialisation dans l’air, malin : on peut penser à la formule e-learning lancée voici plusieurs années par TourMag, le site de référence pour les professionnels du tourisme, qui a su convaincre des offices du tourisme, un peu partout dans le monde, d'utiliser le e-learning à la recherche d’agents de tourisme pour promouvoir leur destination… Ici, on monte d’un cran, du e-learning au serious game.
Autre innovation, le dispositif est clairement «blended»… Les indices sont cachés sur le site rallyvisit, pas trop difficiles à découvrir… : la part distancielle du jeu, non obligatoire car on peut se débrouiller sans ces indices. Ils pourront être utilisés ensuite pour résoudre des énigmes, lors de la visite de la «vraie ville». Au passage, le login est accessible à tous, et immédiatement obtenu quand on dispose d’un compte Facebook.
On peut commence à jouer sur le Web depuis son PC ou bien directement avec l’application mobile disponible gratuitement sur l’App Store (iPhone) ou dans l’environnement Android. Des lieux (Saint-Trophime, Hôtel de ville, Théâtre antique, Porte d’Auguste, Espace Van Gogh…), des personnalités (Frédéric Mistral) sont passés en revue dans de courtes monographies qui peuvent être enrichies par des notes transférables d’un clic du PC vers le smartphone qui sera utilisé pendant la visite de la ville. Facebook vient même s’immiscer dans le jeu par un défi sous forme de QCU : quelle est la superficie d’Arles…
Puissance de la géolocalisation sur smartphone : pendant la visite d’Arles, l’application-jeu saura exactement où vous trouvez… Un autre agrément de ce parcours en 10 étapes, dont chacune correspond à l’un des lieux étudiés pendant la préparation. Chaque lieu peut être atteint à l’aide de la boussole et de la carte intégrée dans l’application… On peut aussi s’aider des conseils de Théophile, Victor et autres mascottes. On recevra aussi des SMS, e-mails… tout au long du parcours, ou bien s’appuyer sur les ressources de son réseau Facebook.
Il faut être sur place pour tester le jeu, bien sûr… Tout cela semble bien séduisant : ergonomie, gameplay, mix distanciel - visite… Déjà une première bonne raison de visite Arles ? Malin, disait-on !
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